mercredi 18 novembre 2015

Maipú (Mendoza) et la route des vins

On prend un bus 170 pour rejoindre la localité de Maipú.  C'est donc là que nous dégusterons les Malbec du pays.

On loue des vélos à 120 pesos avec une bouteille d'eau et un verre de vin gratuit à la fin du tour.

On commence par la Bodega Lopez. L'avantage,  c'est que la dégustation est gratuite.  On s'immisce dans un groupe qui a déjà commencé pour ne pas devoir attendre le tour suivant. On passe quasi directement au plus intéressant,  la dégustation.
On commence par un champagna extra brut. Étonnement,  ça nous goûte bien et c'est moins brut que les Champagne Français. 
Puis, on enchaîne sur un Malbec assez goûtu.
C'est dommage de voyager en sac à dos car on ne peut rien ramener malgré les 15% de réduction.

Après le diner dans le parc de la ville, on visite la bodega la Añorada. C'est une petite exploitation un peu reculée de la ville. L'avantage, c'est qu'on traverse leur vignoble (belle vue) et d'être dans un petit groupe de 4 pour les explications.  Ici, on paiera 75 pesos la visite, avec une réduction de 25 pesos car on a acheté un Malbec, lui aussi avec une réduction de 30%.
On nous explique que les vins jeunes font une macération dans des cuves métalliques durant 6 mois. Ils ne pourront pas vieillir des années avec une bonne qualité.

La position idéale d'une bouteille de vin est couchée et inclinée à 45%, il faut que le vin soit toujours en contact avec le vrai bouchon pour la respiration.

Les vins ''roble'' sont élevés en fût de chêne.  Parce qu'ils vieilliront bien, un bouchon en Liège est nécessaire. Les tonneaux sont utilisés 4 fois et après ils sont vendus en Écosse au prix de 700 euros pour la fabrication du whisky.

Les jeunes vins peuvent avoir un bouchon synthétique parce qu'ils sont destinés à etre consommé rapidement dans les 2 ou 3 ans.
C'est la levure ajoutée au jus de raisin qui transforme le sucre en alcool dans les 10 jours.

Ce qui est intéressant dans cette cave, c'est de boire directement le vin des cuves ou venant directement des tonneaux.

La dernière, c'est la bodega Carinae, ce sont deux Français,  Brigitte et Philippe qui se sont lancés dans ce projet et ils exportent en Belgique, c'est intéressant puisqu'on ne peut pas ramener de bouteilles dans nos sacs à dos.  On achète une bouteille d'huile d'olive délicieuse. 
La ligne de vin s'articule autour du thème des constellations puisque Philippe en est un amateur.

On ramène nos vélos avec, comme promis, notre dernier verre de vin.
Sur le retour de la dernière bodega, on a été suivi par la police touristique. C'est un service gratuit qui s'assure que les touristes sont aptes à reprendre le guidon, dans le cas contraire,  ils les ramènent à bon port. Heureusement que nous n'avons pas perdu l'habitude avec le vin😆

On reprend le bus pour Mendoza et après les courses,  Marcello nous informe des attentats de Paris avec déjà 130 morts,  dans quel monde vit-on?

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