lundi 14 décembre 2015

Bilan de L'Argentine

Après 27 jours passés en Argentine, voici nos impressions:

Sécurité : un petit problème de sécurité à Buenos Aires.   On se promenait en rue et on a senti comme des gouttes nous tomber dessus.  Comme il faisait ciel bleu, on a regardé en l'air pour voir d'où cela venait mais il n'y avait rien.  Et puis une mauvaise odeur se dégageait du liquide (moutarde, vinaigrette). On s'arrête et une dame avec de lunettes noires nous tend un mouchoir pour nous frotter. On fait quelques pas et une autre dame nous tend encore un mouchoir.  Alain trouve ça bizarre que 2 supposées inconnues réagissent de la sorte.   Moi j'esponge mon sac en le posant par terre et là, Alain me dit de partir.  Je ne comprends évidemment pas.   En fait,  il avait lu dans le Routard que cette technique était utilisée pour détourner l'attention des touristes et voler leur sac.

People : Les Argentins sont un peuple très accueillant et avenant.   Ils vous viennent facilement en aide lorsque l'on est perdu.

Nourriture : la nourriture est bonne et variée.   La spécialité : Les parilladas,  le bife de chorizo (gros steack) cuit au barbecue, un délice.
Sans oublier de très bonnes empanadas!

Transports : transports modernes et ponctuels.

Coups de coeur :
- Contempler les majestueuses montagnes de différentes couleurs à Humahuaca et dansla vallée de Cafayate.
- Deguster un délicieux ragoût de viande de lama à Humahuaca.
- Découvrir les majestueuses chutes d'Iguazu du côté argentin et brésilien.
- Marcher sur le fameux glacier Perito Moreno avec le mini trek.
- Faire la route des vins à Mendoza à vélo (Maipu) pour déguster le Malbec.
- Se replonger dans l'univers des gauchos en faisant une balade à cheval à Mendoza et terminer la journée en musique en mangeant une succulente parillada.
- Flâner dans la capitale de Buenos Aires et se rappeler l'histoire d'Eva Peron (Evita) en visitant le musée.
- Regarder les immenses paysages de Patagonie grâce aux nombreuses heures passées dans les bus.
- Découvrir Bariloche, la petite suisse et arpenter la ruta 40 pour voir les 7 lacs.
- Randonner dans les montagnes de El Chaltén et voir le Fitz Roy et les condors.

Regrets (parce que voyager,c'est choisir):
- Par manque de temps et pour pouvoir faire quelques spots au chili, nous avons dû sacrifier des endroits tels que Cordoba, Puerto Madryn.  Nous n'avons pas fait non plus Ushuaia (el fin del mundo) mais ça sera peut-être l'occasion de revenir.   Nous pensions aller en Uruguay parce que c'est facilement faisable de Buenos Aires en bateau et là encore, on n'avait pas assez de temps.

Déceptions:
- L'Argentine est un pays qui subit l'inflation.   Pour avoir un bon taux de change,  on devait échanger nos dollars contre des pesos dans la rue, à des ''marchands'' pour avoir un taux entre 13,8 et 15 ; car sinon, le taux officiel n'était que de 9,5. L'Argentine est un pays cher comparé à ses voisins Péruviens et Boliviens, surtout au niveau des transports et du logement.

Le tour des Amériques en Avion et Retrouvailles de Nico et Geo

Notre vol était à 05h58 (trop tôt pour nous), on prend un remis (genre de taxi privé moins cher) a 270p pour l'aéroport Ezeiza. 
Arrivés au comptoir, la dame était perdue vu notre périple.  Nos vols :


Buenos Aeres - Lima
Lima - Miami
Miami - Liberia


Un sacré périple et tout cela dans la même journée.   On nous demande alors notre vol de sortie du costa Rica, notre Visa Américain Esta et même notre carnet de vaccination.  Elle nous assure qu'on ne doit rien faire et que nos valises arriveraient à Liberia.

Tout se passe bien, même à la douane à Miami où le douanier me demande quel est mon job.  Quand il apprend que je suis Agent dans une prison, il me demande si l'on a des teaser car lui, a fait le même boulot durant 17 ans et eux en ont. Il était étonné que non, ben tiens...


On passe devant les tapis à bagages quand surprise,  on voit les notres. Ayant déjà été plusieurs fois en transit aux States,  on se doutait bien que les dires de la femmes au comptoir de l'aéroport à Buenos Aires étaient louches.   On les récupère, on les dépose sur un autre tapis de transit et hop on repasse tous les contrôles.

On arrive à Liberia, j'attends les sacs à dos sur le tapis mais rien ne vient et le volet à bagages se ferme.  Je reste prostré devant en essayant de comprendre pourquoi et surtout, je ne voulais pas croire en la suite logique.

On va voir le responsable de American Airlines, il nous informe que les sacs sont restés à Miami.   Super !!! On devrait les recevoir le lendemain après avoir rempli tous les papiers.

On a pris du retard avec tout cela et Alain ne connaissait pas la surprise mais Nico et Geo devaient nous accueillir à l'arrivée.   En sortant,  je ne les vois pas, panique, ils ont peut-être pensé qu'on avait loupé l'avion.   Puis Alain dit ''c'est pas vrai'', Geoffrey se cachait derrière un panneau avec nos noms dessus et Nico se cachait aussi pour prendre des photos.  Ça fait un bien fou de les revoir après un an et demi, ils nous ont manqué.  Après nos retrouvailles, on prend possession de notre hôtel et direction le resto pour se raconter nos péripéties, nos vies, nos histoires.   Les heures passent vite et à 2h du matin, on ira dormir tout joyeux de les avoir revu, c'est comme si on ne s'était jamais quittés.

Le lendemain, on passera la journée ensemble avant de se séparer vers 17h car ils ont 2h de route jusque chez eux.  On les reverra dans 15 jours après notre tour du Costa Rica. <3

Bilan du Chili

Après 13 jours passés au Chili , voici nos impressions:

Sécurité : aucun problème de sécurité en particulier.

People : les Chiliens sont très aimables et super accueillants.  Ils sont le résultat d'une immigration plus européenne, ce qui entraîne qu'ils sont moins typés que les Péruviens ou Boliviens. 

Nourriture : On peut manger de tout au Chili, on est loin du Pollo con arroz de la Bolivie. La nourriture est bonne, surtout les empanadas et la viande.

Transports :  les transports sont efficaces et ponctuels.   Nous n'avons pas essayé de bus de nuit mais ceux que l'on a essayé étaient très convenables.

Coups de coeur :
- Atacama avec : la Vallée de La Luna, la lagune de Sel,  les geysers.
- Valparaiso avec ses maisons aux façades colorées et le street art.  La maison/musée Sebastiana de Pablo Neruda qui etait très intéressante.
- Le fameux trek W du Torres del Paine en Patagonie Chilienne.  Un vrai challenge pour notre premier trek en Autonomie réussi.

Regrets (parce que voyager,c'est choisir):
- Le regret de ne pas être resté plus longtemps dans ce pays.

Le Chili en Chiffres

La devise est le Pesos Chilien CHL , on a converti les montants en Euros au tarif de change de 1€= 745 CHL

Budget pour 13 jours pour 2 personnes
- Hotels :  291,28 €
- Nourriture :  435,18€
- Transports : 218,77 €
- Excursions : 295,30 €
- Divers : 17,79 €
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TOTAL pour 13 jours / 2 personnes : 1258,32 €
TOTAL pour 13 jours / 1 personne: 629,16 €

Budget par jour pour 1 personne :
- Hotels : 11,2 €
- Nourriture : 16,73 €
- Transports : 8,41 €
- Excursions : 11,36 €
- Divers : 0,68 €
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TOTAL par jour pour 1 personne : 48,39 €

Voici le Graphique de la répartition des dépenses

Torres del Paine, jour4

Lever à 06h45, c'est difficile.   Le corps est fatigué,  les muscles froids et douloureux.  On replie les matelas, le sac de couchage et nos sacs car on peut laisser nos affaires dans la tente le temps du trek. 

On déjeune en vitesse et c'est parti pour 3h de randonnée (seulement l'aller) pour aller voir le glacier Grey.

Le chemin n'est pas très difficile.  Toute la zone a brûlé et ce sont des milliers d'arbres calcinés sur des hectares qui sont partis en fumée en 2011.  Ça serait la faute d'un Israélien (on se fiche un peu de la nationalité,  ça aurait pu être n'importe qui) qui aurait brûlé son papier WC après s'être soulagé dans la nature et le feu se serait propagé.   Comme le vent est puissant,  on imagine fort bien l'évolution sinistre de la situation. 

On arrive au mirador grey.  C'est un beau glacier mais moins imposant que le Perito Moreno.   Il y a moyen de le voir de plus près mais il faut encore marcher 2h.  Inutile de dire que je renonce.

Sur le retour,  on fait connaissance avec Anne- Sophie de Montpellier,  on l'a croisée souvent mais sans trop se parler.   Elle nous donne son expérience et ses conseils car elle a voyagé et travaillé en Australie, Nouvelle Zélande.

Le retour est long.  Arrivés au refuge,  on replie la tente et on a le temps de se préparer une soupe avec un café.

A 18h30, le catamaran est là et on embarque pour 40 minutes de traversée pour enchaîner avec un bus pour Puerto Natales. Le coût 15000p le bateau et 15000p le bus.

On est exténués mais contents d'avoir réussi ce trek en forme de W.

Les paysages de Patagonie sont vraiment impressionnants avec des forêts de grandes steppes à perte de vue où les éléments se déchaînent.   On est vraiment passés par les 4 saisons en 4 jours avec autant un ciel ensoleillé que nuageux avec grêle ou pluie.

Lors de notre retour à Puerto Natales,  nous sommes bloqués dans une rue car des Hooligans sont présents.  Un passant nous conseille de nous arrêter. On voit alors ces foux furieux charger sur les policiers avec des pierres mais ils ne feront pas le poids et seront saucissonnés sur le trottoirs.  Nous pourrons alors rejoindre notre hôtel.

Torres del Paine, jour 3

Au déjeuner,  Alain s'aperçoit qu'on nous regarde bizarrement.   En fait, les gens mangent de la nourriture basique tel que de l'avoine,  du thé.  Et nous, on a : du jus d'orange,  du café,  un cake coco, des kiwis,  du pain, de la confiture... Et oui, ce n'est pas parce que l'on est en camping que l'on doit se négliger ;-).

On laisse nos sacs à dos au Guardaparque du camping pour commencer l'ascension de la vallée Francés. Ça grimpe mais c'est faisable et en plus,  on a un grand soleil avec nous. 

Arrivés au premier mirador,  on a, derrière nous, une vue spectaculaire sur le lac qui est d'un bleu turquoise impressionnant et devant nous, des  montagnes enneigées. On continue la grimpette qui est tout aussi agréable pour arriver au deuxième mirador. 
On est entourés de montagnes et assistons même à des avalanches.   Le bruit est impressionnant et là,  je comprends que, ce que je pensais la veille être des orages, était en fait des petites avalanches.

Après quelques photos, on entame la descente pour arriver au camping.   Là,  on reprend nos sacs qui sont toujours très très lourds pour faire les 2,5 heures de marche vers le camping Paine Grande.  C'est agréable car il fait beau, on respire toutes les odeurs de printemps,  on entend les oiseaux chanter,  on passe par des lagunes.  Bref c'est dur mais le beau temps aide.

On arrive enfin à destination pour établir le camp.  Quelques temps après, un Israelien, Daniel, m'appelle à l'aide pour monter sa tente.  
À croire que je suis un expert car le premier jour, le Hollandais Mike (que l'on a rencontré tout le temps du trek) m'avait aussi appelé à la rescousse.  Je mets 30 minutes pour les aider.  Il faut dire que c'était tordu.  Alain m'attendait tranquillement sur une table avec une bière et il m'a, étonnamment,  attendu avant de la boire.

Le soir, notre dernier repas est constitué de lentilles,  aubergines,  saucisses de poulet et la petite salade de concombre.  Michael, le Hollandais trouve que ça sent bon et que l'on mange frais, équilibré.   Je crois que l'on n'a pas choisi la facilité sur la nourriture.  Quand l'on voit autour de nous,  ce n'est que des plats en sachet.

On terminera la journée par une bonne douche chaude avant d'aller dormir complètement cassés.

Les installations de camping Paine Grande sont bonnes et propres avec une grande cuisine et un réfectoire pour manger.

Torres del Paine, jour 2

On se lève à 07h45, on déjeune, on replie le camp et on ne démarre pas avant 10h10 parce que je ne trouvais pas la housse du matelas d'Alain.  Croyant qu'elle était dans le fond d'un sac d'une autre housse,  j'ai redéplié tout sans succès. On décide de partir sans savoir où elle est. Et puis,  Alain, tout innocemment m'annonce qu'il l'a retrouvée dans la housse de son sac à dos.  Là,  j'ai eu des envies très négatives à son sujet ;-).

On commence enfin et là,  le fait de porter ce lourd sac à dos est une épreuve surhumaine. Il pèse au moins 16 kilos. On passe par un lac vert turquoise immense entouré de sapins et de montagnes.   Là,  je me dis que je ne peux pas profiter de la vue à cause de la douleur causée par le sac et je me jure que c'est la dernière fois que l'on fait un trek en autonomie. 

Le trek continue autour du lac avec des montées interminables et un dénivelé important au vu du poids du sac.  C'est très dur, mais on avance péniblement.  
Le summum,  une pluie qui pénétre les os avec des rafales de vent impressionnantes nous tombent dessus.   On est trempés et frigorifié mais on continue tout de même.   Il y a des jours comme ça où l'on se demande ''pourquoi fallait que ça tombe sur moi?''  Mais heureusement,  en Patagonie,  le temps change en 20 minutes. Le soleil revient, on enlève des couches.

On aura marché 16 km pendant 7h, c'était surhumain.   On s'arrête au camping gratuit Italiano soulagés de se délester.
Et c'est là que l'on reconstruit le camp avec tente etc...

On cuisine nos pâtes grecques avec l'aubergine,  la courgette,  le poivron,  l'oignon,  l'ail.   Et là,  on se rend compte que l'on a fait de la nourriture compliquée par rapport aux autres campeurs qui mangent des pâtes avec un sachet en poudre de sauce.   On se console en se disant que l'on mange frais et équilibré.  Par contre,  aucun regret d'avoir pris le vin avec nous pour oublier cette journée.
On a rencontré un Breton et une Suédoise super sympas en préparant à manger, ça fait du bien de voir d'autres gens parfois.

Lorsque j'ai voulu faire la vaisselle dans la rivière à l'eau gelée,  un gars me dit que c'est interdit,  qu'il faut prendre de l'eau dans une bouteille et la faire au sol plus haut (car il faut savoir qu'il n'y a aucune installation comme un evier et l'eau courante).

Donc je m'exécute puis une fille voit que j'utilise du liquide vaisselle et me dit que c'est interdit dans le parc.  Non mais, est-ce que les gens vont s'occuper de ce qui les regardent.  Rolala, deux remarques en 5 minutes.   Je ne sais pas comment ils lavent leur vaisselle grasse en tout cas. Mais c'est vrai,  soyons ecolos!

Après cela, on fait vite notre toilette pour aller se coucher frigorifiés dans notre tente minuscule.

Torres del Paine, jour 1

Paola nous prépare un petit déjeuner puis elle nous conduit au terminal,  c'est là qu'on prend le bus de 7h45 pour le Torres del Paine.
3h plus tard, on arrive au centre d'information pour payer l'entrée à 18000p/pers soit 25 euros suivi d'une séance d'information.

Ensuite on prend un bus/collectivo à 2600p pour faire les 8 kms qui n'ont aucun intérêt, jusqu'au premier camping.   On installe la tente pour commencer le premier trek du site et aller voir ces 3 fameux blocs de granit du Paine. L'avantage,  c'est que l'on n'a pas le gros sac à dos à porter puisqu'on l'a laissé dans la tente.   En montant le camp, j'ai aidé un Hollandais, Michael, qui n'avait pas trop l'habitude de monter des tentes.  Ce qui est bizarre c'est qu'il a voulu la placer à un mètre de la nôtre,  bonjour l'intimité...

Le trek est très difficile car ça grimpe énormément. On est entouré de montagnes enneigées.   La dernier dénivelé est long et hard mais il en vaut la peine.  Arrivés au sommet, on aperçoit les 3 pics avec une lagune verte turquoise.   À la base des pics, il y a des cascades d'eau alimentées par la fonte des glaces.

On reste 25 minutes sur place seulement car on doit entamer la descente.   Il nous aura fallu 4h d'ascension,  c'est un peu frustrant de profiter du site si peu de temps...
La descente est longue, en plus,  une averse nous tombe dessus avec un vent à l'arrière.

On arrive au camp vers 20h10, il fait toujours clair ici en Patagonie (jusque 22h).  On a le temps de prendre notre douche, de cuisiner nos raviolis et ensuite au lit.

Puerto Natales

On quitte l'Argentine à 07h00 pour rejoindre Puerto Natales au Chili. Le passage à la frontière est pour une fois rapide pour arriver à destination à 15h.

On est accueilli par Paola, la réceptionniste de l'hôtel Nikos II adventure.  Elle est super sympa et efficace.  Elle nous explique toutes les informations sur le Torres del Paine, le trek en forme de W.

On lui loue le matériel (tente, matelas,  cuisinière,  sac de couchage) et puis on se lance dans les courses.  Il faut prévoir 4 jours complets de repas.

On achète de tout : concombres,  aubergines,  pâtes,  thon, salami, lentilles,  saucisse, fromage,  raviolis, carbonnade, poivrons, oignons, tomates, bananes, abricots,  3 petits cubis de vin de 500ml, 2 paquets de pain, de l'eau ( juste 2 bouteilles car on peut les remplir dans les rivières),  des sacs poubelles (pour laisser à l'hôtel tout ce dont on n'a pas besoin), café soluble, confiture.  Bref un arsenal de nourriture qu'il va falloir porter.

On se fait à souper à l'hôtel,  des ravioles au pesto.   Puis on s'attaque à la conception du sac à dos.  La tente fait 2,7 kg et avec le sac de couchage+matelas supra volumineux,  ça prend une place énorme dans le sac à dos.   On complète le peu d'espace vide par la nourriture.
Je me rends vite compte que c'est presque impossible à fermer et lorsque j'essaie de porter le sac, je sens immédiatement le poids énorme sur mes épaules.   Je râle car j'imagine l'échec du projet et ne me vois pas en train de porter tous ces kilos sur des kilomètres.
Alain est plus optimiste et essaie de me rassurer en disant que ça ira.
On éteint la lampe morts fatigués à 1h du matin, ça ne fera pas beaucoup d'heures de sommeil.

samedi 12 décembre 2015

El Chalten, le trek de 3 lagunas

On commence notre trek à 11h. C'est parti pour 20km... Honnêtement,  c'était difficile car ça grimpait sans cesse.
Le trek est plus varié et moins lassant que la laguna del torres de la veille,   on passe par des bois du genre forêt enchantée, par des plaines marécageuses et par de la roche.
Les paysages sont étendus et on s'en donne à coeur joie pour faire des photos panoramiques.
Arrivés au 9ème kilomètre,  la situation se corse.   On grimpe, la pente est difficile et le chemin accidenté.   On n'en voit pas la fin tellement c'est difficile.
Mais une fois au-dessus, on découvre une lagune de glace enneigée.
On prend le temps de l'admirer mais il ne faut pas s'arrêter là, on grimpe encore une colline et là, le clou du spectacle,  une lagune turquoise pendue dans les montagnes avec en toile de fond, le fitz Roy.  Malheureusement pour nous, les nuages le dissimulaient mais vu le panorama sur la région,  on n'a rien perdu à faire l'ascension.
La descente sera évidemment plus facile et rapide.   On arrive à 18h30, on fait des courses pour faire nos hamburgers maison.   Heureusement,  Alain, en fouillant pour trouver une caisse dans le magasin,  a trouvé la dernière bouteille de vin Malbec, ouff.







mercredi 9 décembre 2015

El Chalten, Le trek des 3 torres

On prend le bus de El Calafate pour El Chalten à 08h pour 350p/pers.
Le voyage dure 3h et une fois arrivé,  le bus nous dépose au point d'information du parc où l'on nous donne toutes les possibilités de trek.
Ensuite,  on prend possession de notre chambre à l'hôtel Los Pioneros. On a une grande chambre avec une grande salle de bain.  Ça coûte cher mais un peu de confort nous fera du bien.
Juste le temps de faire quelques courses pour nos sandwiches et nous voila partis pour 18km.  La balade est tranquille mais un peu répétitive au niveau des paysages mais c'est tout de même joli.
Arrivés à la Lagune,  on prend le temps de l'apprécier avec ses morceaux de glace flottants à la surface.
On fait une petite vidéo du moment et je n'arrivais plus à me souvenir du nom de la lagune,  évidemment sur le live ça donne un fou-rire mais je ne l'ai pas coupé au montage :-).
Le soir, on fera nos courses pour faire des lentilles, pâtes,  saucisses. Un plat simple car on est fatigués.   Malheur,  le magasin n'a plus de vin rouge, on se contentera d'une bouteille de bière.
La cuisine sera occupée par plein de gens mais heureusement,  elle est grande et ça nous permet de préparer nos plats à plusieurs.