mercredi 28 octobre 2015

Tupiza

On prend le bus de Potossi à 8h pour arriver à Tupiza à 14h. On est accompagné de Simon et Morgan.

On prend un petit hôtel en face (a 100B) de Villahermosa, là où séjourne Aimeric et Anaïs.  On s'était donné rendez-vous à 15h. On s'enregistre et on file en ville pour essayer de trouver un café pour Alain car il faut le réveiller.  Évidemment,  on ne trouve pas et on rejoint le petit couple Belge comme prévu.

On décide d'aller boire un verre pour discuter des options d'itinéraires car ils ont fait les agences avant nous.  On trouve vite un terrain d'entente et on décide de faire une ascension de volcan avec une vue sur le désert d'Uyuni.

Dans le café,  Simon et Morgan nous rejoignent et on propose de créer un groupe de 6 pour le Salar.
On part tous ensemble à Tupiza tour, on ne peut malheureusement pas partir à 6 mais on crée deux groupe de deux 4x4.

On payera 1450 d'excursion + 350B transfert San Pedro de Atacama + 90B de guide pour le volcan et 251B de frais d'entrée divers.

Le soir, on soupera Mexicain avec Anaïs et Aimeric pour faire plus amples connaissance et le soir je profitetai du wifi pour mettre mon Blog à jour.

Potossi et ses mines

On met 3h de Sucre à Potossi pour la somme de 20B. On arrive à 11h30. Juste le temps de prendre un taxi pour rejoindre le centre et reserver une excursion l'après-midi pour visiter les mines.

On réserve chez Frontera Travel pour 100B/pers, on avait pas le temps de comparer les agences mais ceux du groupe l'ont eu pour 70B.

On fait un arrêt dans une boutique pour nous expliquer le contexte des mines et l'utilisation de la dynamite. 

La feuille de coca.
La feuille de coca était et est très importante pour supporter la difficulté du travail (pour anesthésier le corps et l'esprit) et pour donner de l'énergie.  Elle était consommée avec un catalyseur fruité,  ce sont des cendres de fruit brûlé qui donne une pâte noire et les mineurs l'enroule dans la feuille de coca. Ça a meilleur gout.
On nous demande d'acheter pour 12B/pers, un sachet de coca et une boisson afin de l'offrir aux mineurs qui nous répondront.

La mine
On nous dirige vers un vestiaire pour enfiler combinaison, bottes, casque, et lampe frontale.
On est accompagné de Morgan et Simon (de Mayenne) et d'un couple de Bolivien de Cochabamba.
La mine ressemble à une grosse colline rouge.
Une fois à l'intérieur,  on s'arrête dans un sanctuaire dédié à Satan, il y a une statue du diable au penis proimminent (symbole de fertilité). C'est le dieu des mineurs car les mines, c'est l'enfer. Ce dieu vient de la culture Espagnole, les conquistadores, leurs disaient ''si vous ne travaillez pas dur, le diable vous punira''.
Les ''indigènes'' etaient esclavent et menotté pour ce travail ordonné par la couronne Espagnole qui en tirait les bénéfices.
Actuellement,  les sud américains ont un mixte de religion avec le catholicisme et leurs dieux de la nature (dont la Madre Tierra, appelée Pachamama, la seule déesse féminine).
Satan, ils l'appellent Tio, parce qu'il était difficile pour eux de prononcer Dios. La croyance de Satan se limite juste à l'intérieur de la mine et se termine à la sortie.
À l'époque,  les mineurs touchaient 12% du fruit de leur travail. À cela il fallait ôter 2% de taxes poir l'église 2% pour l'Etat.
Les mineurs se rebelèrent fin 1810 lors de la révolution de Simon Bolivar avec l'indépendance de la Bolivie.
Actuellement,  les mineurs peuvent travailler dès l'âge de 12 ans (c'est pas légal mais officieux) et sont indépendants,  ils se regroupent en petites coopératives et sont 7500.
De leur salaire,  il faut ôter,  15% pour l'état,  10% pour la sécurité sociale et 10% les retraites.
Le problème étant que la sécurité sociale est sensée payer leurs soins mais il n'y a pas d'hôpital à côté de la mine et si ils leur arrivent un incident,  ils ont le temps de mourir avant d'arriver à l'hôpital.  Les 10% pour les retraites ne leur servent pas non plus, ils meurent souvent avant.
Les principaux minéraux extraient sont l'argent, le zinc et l'étain. Il y a une société américaine présente qui extrait des minéraux parce que la Bolivie n'a pas les connaissances nécessaires pour en connaître les propriétés.
Dans la mine,  moi et un couple de Bolivien n'ont pas pu accéder à une galeries tellement le passage était dangereux.  On devait monter sur ine échelle glissante avec nos bottes et ensuite escalader sur des pierres humides avec notre genoux. Ayant le vertige,  je me suis résigné.

Sucre, le monastère de la Recoletta

On commence notre journée tard, il faut se reposer de temps en temps.  On se dirige vers le monastère de la Recoleta situé sur les hauteurs de la ville.
L'entrée coûte 15B/pers avec un guide.
On y découvre des cloîtres,  une pinacothèque,  des anciens meubles,  une statue de  Jésus réaliste (on voit ses veines), des tenues de cérémonies,  l'arbre le plus vieux de Bolivie (un cèdre), et la cellule d'un franciscain.
La visite est sympa mais un peu rapide, la guide dans son attitude avait l'air de vouloir terminer au plus vite.

Ensuite,  on se dirige vers le mirador situé sur la place et miracle, il y a un café (Le mirador), un petit havre de paix avec une vue plongeante sur Sucre.

Je le rachète des chaussures de trekking car celles achetées au Mexique, il y a 2 ans, ont rendues l'âme.

C'est tout ce qu'on fera ce jour.

On finira la soirée avec Romain, devant un ultime verre de vin.

jeudi 22 octobre 2015

Torotoro,cavités et grottes, jour 2

On se lève à 6h30, on déjeune avec Romain et on est à 7h45 devant le bureau des guides pour l'excursion à la journée du village d'Itma et de la grotte en 4x4.
En fait,  on ne visite pas le village mais la réserve qui est splendide.  On voit d'anciennes cavités creusées par la mer,  des peintures préhistoriques, on escalade des rochers pour admirer un vaste panorama,  bref, une merveille.
Ensuite,  on devait dîner mais personne ne servait dans le restaurant,  on se contentera de snacks.
On se dirige vers la grotte, une première pour nous. On s'équipe de casques et de lampes frontales.  Ce n'est évident, ça glisse,  c'est pentu mais c'est beau.
Malheureusement, des gens ont pillé la grotte et il n'y a plus de stalactites entiers, on peut admirer des colonnes et une interprétation de la vierge avec son enfant dans un rocher.
On visite en s'introduisant dans des boyaux etroits où le passage est vraiment mais vraiment difficile.
C'est vraiment une visite sympa.
On rentrera ensuite au village à 17h.
On s'achète 2 litres de bières pour terminer sur la terrasse.  On fait la connaissance d'Argentins, Irlandais,  Espagnoles, Anglais... on discutera avec eux jusqu'au souper qui sera évidemment un almuerzo à 10B.
Après,  en voyant le registre je vois le nom d'une Belge commençant par Van..., je dis tout haut, ça doit être une Flamande,  le futur m'en indiquera le contraire.  Deux filles nous entendent parler français et viennent vers nous pour avoir des infos sur les excursions du parc. Une me dit, ''ah j'ai entendu que vous disiez que mon nom était néerlandais, et bien non :-) ", enfin, elles avaient de l'humour.  Ce sont nos premiers Belges en 3 mois, youhou. Elles sont bénévoles en tant que Kiné à Lima et font un petit tour en Amérique du Sud, super sympa.




Sucre, le cratère de Maragua

On a rendez-vous vous à l'agence à 8h30. Nous partons avec 3 Allemands et une Espagnole en 4x4.

On s'arrête pour faire le chemin de l'Inca,  ça descend pendant 3h.
Le paysage ressemble fort au Torotoro.

Ensuite, on remonte dans la jeep pour aller dîner près du village de Maragua.

On fait un petit tour dans le village et une vieille dame nous montre comment elle tisse.
C'est intéressant mais elle ne parle que Quechua et la guide ne la comprend pas tellement.  La guide la payera seulement 10B pour la démonstration,  c'est peu.

On remonte dans le 4x4 pour revenir sur Sucre à 16h.

On est un peu déçu de l'excursion car c'est un peu un Torotoro light et c'était pas extraordinaire.

Sucre

On quitte Cochabamba pour prendre l'avion pour Sucre à 9h40. Le choix était vite fait, la compagnie Boa offrait un vol à 30 euros en 25 minutes entre les deux villes. L'autre choix était un bus de nuit Bolivien inconfortable de 12h sur des routes caillouteuses à 25B. On se fait plaisir en prenant l'avion.
Arrivés à l'aéroport,  on partage un taxi avec des italiens.  Le chauffeur essaie de nous arnaquer en proposant 30B pour chaque couple. On lui explique que le tarif est de 30B pour un taxi que l'on soit 2 ou 4. on décide de monter et sur la route, il essaie de revenir sur le prix. Je commence à m'engueuler avec lui en haussant le ton pour lui faire comprzndre comprendre le principe du tarif et je finis ma phrase par un ''no quiero hablar mas contigo'', bref, ''je ne veux plus en parler''. Cela fera évidemment rire Alain.
On arrive à Sucre et ce malhonnête nous dépose à 4 quadras de la place et on partant, il marmonne quelqur chose, on immagine un mauvais sort.
On se rend à l'hôtel Pachamama où se sont rendues les 2 Belges du Torotoro, 100B/nuit avec sdb.
On essaie de trouver une agence ouverte pour l'excursion du cratère de Maragua et c'est compliqué un samedi car beaucoup de commerces sont fermés,  bizarre.
Le meilleur marché qu'on ait trouvé, c'est avec Bolivian Xperience tour à       240B/pers la journée,  c'est situé au coin de la place, en face de la cathédrale.
On flânera un peu dans la ville et le soir, nous irons manger dans un restaurant Hollandais, le Florin.

Torotoro et ses fossiles, jour 3

On déjeune encore avec Romain et cette fois, ça sera salade de fruit / Musli avec jus. Ça change car ils vous sevent TOUT LE TEMPS,  de la confiture aux fraises avec des toasts et des oeufs frits.
On est à 8h30 au bureau des guides et on fait la route des fossiles oour 100B à nous deux, c'est pas le camino le plus touristique et il est donc difficile de créer un groupe.
On part donc avec le même guide depuis 3 jours,  il n'est pas très causant. 
Il nous montre deux sites de fossiles marins avec des conches et divers coquillages.  Malheureusement,  le site n'étant pas protégé,  des gens ont pillé les plus belles pièces.
Ensuite, nous monterons un des monts du parc pour un superbe panorama sur toute la vallée.  Il n'y a pas un bruit, juste nous et le reste du monde.
On redecendra au village vers 11h30 pour récupèrer nos sacs, payer l'hôtel et réserver la navette de retour avant de diner pou aller à Cochabamba

Torotoro sur la trace des dinosaures, Jour 1

On se rend au croisement de .. et de ... pour prendre un mini van à 35B à 6h du matin.  Il part dès qu'il est plein. C'est parti pour 4h de route caillouteuse.
On arrive à 11h et après quelques recherche,  une dame sympathique nous propose son hôtel : ...
On payera 80B la chambre double avec Sdb.
Après,  on se rend au bureau du tourisme pour acheter l'entrée du parc à 30B/pers valable 4 jours.
On dîne un Almuerzo près du marché et on se présente au bureau des guides, sur ma place à 13h30 pour faire l'excursion du Canyon. On partage le coût de 100B avec deux autres Boliviens. Il est obligatoire d'être accompagné d'un guide dans le parc.
On s'arrêtera après le pont pour voir des empreintes fossilisés de Diplodocus.  C'est impressionnant comme c'est énorme.
On marchera sur le rio sec en cette saison pour passer par des chutes d'eau et ponts naturels.
Ensuite on arrive au Mirador qui donne une vue plongeante sur le Canyon. Il y a même une passerelle où l'on est suspendu dans le vide.
On descendra les 900 marches du canyon et on admirera les différentes couches de roches et de couleur. Arrivés en bas, il y fait plus frais et on suit le petit rio pour arriver à une sublime cascade.  Je m'y baignerai. Il est conseillé de se mouiller d'abord dans la cascade, moins froide et puis dans le rio. L'eau est turquoise,  un petit paradis.
La remontée est plus ardue mais faisable.
En rentrant à l'hôtel,  on rencontre Romain,  qui a crevé avec da moto en chemin et qui est au même hôtel que nous. On se partagera une bière sur la terrasse et on ira manger un almuerzo à 10B.
On se couchera tôt pour l'excursion du lendemain,

Cochabamba

Pour arriver à Cochabamba,  on a pris le bus à 09h de La Paz pour 20 B.
Sur la route,  le bus s'arrête pour que l'on puisse manger et surprise,  Romain,  rencontré à Huaraz et à Rurrenabaque fait son apparition.  Le monde est petit.
On se quitte et on arrive à Cochabamba à 17h.
On cherche un hotel et ils sont assez cher.  On se rabbat sur l'hôtel Elisa a 120B/nuit.
Ensuite on cherche des agences pour faire le Torotoro.  On n'en croise peu et le prix demandé est de 250 euros pour nous deux en tour privé.
À ce prix là,  on le fera par nous même.
La ville est affreuse et dénuée d'intérêt.
On cherchera un restaurant pour manger pendant 1h30 sans trouver.  On mangera des olives et des chips comme des malheureux dans notre chambre d'hôtel.

La route de la mort

On démarre à 8h30 de la gare des bus de La Paz avec un Canadien et une famille Péruvienne. La route est belle. On s'arrête dans les montagnes pour avoir l'équipement complet et les instructions.
On est protégé de la tête aux pieds et ça s'avérera utile vu le temps.
La première partie, sur une route asphaltée est plutôt belle, entourée de montagnes et de ravins.
On s'arrête avant un tunnel pour dîner pour ensuite faire l'ancienne route de la mort, la plus rustique et dangereuse.  Ce n'est que de la terre et des cailloux.  La descente s'avère difficile car le vélo tremble de toute part et ça fait mal aud mains et il faut dire que la selle n'est pas des plus confortable.
Je suis un peu déçu car il fait brumeux et on ne voit pad le fond du ravin qui peut atteindre 1km.
On se fait dépasser par des groupes de competiteurs, à chacun son rythme maid le Canadien et nous menons la descente.  La famille Péruvienne est tombée quelques fois et l'agence n'a pas donné de protections pour les genoux et les coudes, une honte.
À la fin du parcours,  on boit une Paceña et on rentrera sur La Paz.
On nous emmène ensuite au paradis selon le guide pour profiter d'une piscine dégoûtante où on ne voit pas le fond et pour manger un repas pas fameux, gras et surtout froid,  tu parles d'un paradis...
On dînera au restaurant français La Comédie pour nos 2 ans de mariage,  noces de cuir mais vu la fatigue,  on en profitera pas beaucoup.

samedi 17 octobre 2015

Amazonie, La pampa (3 jours)

Jour 1
On part de l'agence et notre groupe est composé de Benoit, alias Benito, un Francais de Toulouse et de Simone et Nels, deux Danois de Copenhague.
On s'arrête en route pour dîner un Almuerzo qui n'est pas généreux en quantité.
On s'acquitte des droits d'entrée du parc à 150 BOB/pers.

Après 3h de route, on charge le bateau avec notre guide José pour 3h de navigation.  Sur le rio, on croisera une faune incroyable :
des Caimans, des capiras, des hérons, des martins pêcheur, des cigognes, des aigles,  une sorte de poule d'eau à crête colorée, des dauphins gris/roses d'eau douce, des piranhas, des singes...

Tout ce petit monde se côtoie en parfaite harmonie.
On mitraille de photos.
On arrive au camp et on prend possession de notre lodge.

Vers 19h, on ira en bateau faire une promenade de nuit avec nos lampes frontales pour voir les yeux des caïmans.  En fonction de l'espèce,  ils sont soit oranges ou rouges.  On se rend compte qu'il y en a beaucoup,  on ne les voit pas tous en journée.

Pour nous mettre à l'aise,  José nous explique une de ses histoires où malgré ses avertissements, une fille ayant ses menstruations a décidé d'aller nager avec des dauphins.  Elle se seraient fait dévorer le bas ventre par des piranhas qui peuvent sentir le sang à 3 kms mais serait en vie.

Après le souper,  on ira directement dormir.

Jour 2
Aujourd'hui, on part voir l'anaconda. On affronte la chaleur et les hautes herbes. Arrivés dans les marécages,  je perds l'équilibre et me retrouve les fesses dans la boue, super. Alain râle car je l'éclabousse de boue (sans faire exprès) en voulant me nettoyer.
Simone reste bloquée dans la boue avec sa botte et la botte de Benito ressemble à un aquarium.
On marche avec de l'eau jusqu'à ras des bottes pour au final, ne rien voir. C'est un autre groupe d'Anglais qui découvre un Cobra, notre guide José décide de lui coincer la tête avec un bâton,  mauvaise idée, le serpent l'attaque sans le mordre. 
On continue notre recherche et la situation s'empire. On abandonne.

On revient au camp et après le diner, on a un petit moment de détente.  On en profite pour sortir les matelas dehors et dormir.

À 15h, on s'en va pêcher le piranha.  Au premier endroit,  Simone se surpasse pour la pêche.  Un peu frusté, José décide de changer d'endroit et il y aura moins de poissons. On les sent manger la viande sur l'hameçon mais il est difficile de les pêcher.  Tout le monde en a pêché sauf nous. Au dernier moment, j'arrive à en avoir un, l'honneur est sauf.

On rentrera pour souper des pâtes et bien sûr, nos poissons. On est un peu déçu car le piranha ne goûte pas grand chose.

Le soir, José nous allume un feu et nous raconte ses histoires où il se serait fait entouré par un anaconda en tenant sa tête 30 minutes.  Il aurait eu des côtes cassées et se serait rétabli en 10 jours grâce au lait de lianes. Il nous raconte aussi avoir sauvé une biologiste française victime des inondations,  décidément,  c'est un super héros ce José.

Le soir, on jouera avec un autre groupe à deviner quelle personnalité on nous a choisi. J'avais comme indice que j'étais connue chez les enfants et je pose les questions ''suis je grosse'', ''ai-je des cheveux''. Alain et Simone partent en fou rire en se demandant comment je peux poser ces questions en sachant que les enfants m'aiment.  Bref, j'étais Pocahantas.

Jour 3
Ce matin,  on est prêt à 6h pour admirer le sunrise que l'on ne verra pas tellement qu'il y a des nuages. On part alors faire un tour en bateau. Le guide jette une bouteille de plastique à l'eau et le dauphin joue avec. On rentre à 07h15, on en profite pour dormir un peu avant le déjeuner de 8h.
Je me réveille avant car il me pleut dessus, dans mon lit.
Benito comprend enfin que je m'appelle Sam après m'avoir appelé Max depuis le début.  On part dans un trip dans lequel on m'imagine en schizophrène avec les personnalités de Sam, Max et Pocahantas (jeu de la veille). Max étant un homme brave qui nage dans l'eau pleine de piranhas et grimpe sur le dos des dauphins (je ne sais pas comment on en arrive à ça ;-) )

On veut tartiner nos pains avec de la marmelade mais il n'y en a plus (important pour la suite de l'histoire).
Pendant le déjeuner Benito nous dit qu'il est content d'être dans notre groupe, plutôt que l'autre groupe derrière nous. Je veux l'expliquer en anglais à Simone et Neils en anglais sans penser que le groupe derrière comprend la langue. On imagine dans un délire que le groupe derrière jette de la nourriture sur Benito pour le punir et qu'il récupère au vol,  de la confiture qu'il nous manquait,  qu'on me jette du sel sur moi (parce que j'avais mis du sel qui ressemblait à du sucre impalpable) sur mon pancake. On part en fou rire avec cette bêtise.
On se demande si quelqu'un osera se jetter à l'eau et on imagine Benito déguisé en homme bouteille pour attirer les dauphins,  un autre trip bien marrant.

On part à 9h pour aller nager avec les dauphins.  On parcoure 30 minutes en bateau la rivière. Seuls Benito, Neils et moi sautons dans l'eau,  Alain et Simone craignant sûrement les caïmans et piranhas.  On nage dans cette eau boueuse mais les dauphins ne nous approchent pas. On rentre bredouille sous la pluie.

On dîne puis, on organise le retour pour Rurrenabaque. Le trajet en bateau est pénible avec du vent et toujours de la pluie.

Dans la voiture du retour, on remarque que le volant est complètement tordu alors qu'on roule droit,  bizarre.  La voiture a le pare-brise brisé et de la poussière venant de la route sort du frein à main. Super !