samedi 19 septembre 2015

Arequipa, jour 2 et le Couvent Santa Catarina

On prend le temps de se lever, c'est presque une grasse matinée,  à 9h30.  On avait fait nos courses pour déjeuner sur la terrasse de l'hôtel,  il fait ensoleillé,  un vrai bonheur avec vue sur la montagne.

On prend le temps de skyper Christelle et Adrien, ça fait du bien d'avoir de leurs nouvelles.

À 11h, on se rend au Couvent Santa Catalina,  c'est une ville dans la ville. Ce lieu était utilisé pour envoyer des jeunes filles issues de familles riches (qui payaient une dote) et devenaient des Soeurs du couvent .

Les soeurs vivaient en communauté dans un lieu d'une beauté exceptionnelle.  Le site est immense,  une ville dans la ville cachée derrière un mur.  Les filles avaient leur propre cellule souvent accompagnée d'une cuisine.   Elles ne pouvaient avoir qu'une heure de visite par mois derrière deux séries de barreaux afin d'éviter tout contact physique.
L'entrée du couvent est très chère : 40 soles mais ça en vaut la peine.

Actuellement,  il reste un petit groupe de soeurs qui y vivent.

On a dîné sur le pouce dans le resto du couvent.  Il y a une sublime terrasse dans un jardin.

Ensuite,  on est retourné au café du cloître de l'Eglise de la Compañía prendre un  Pisco Sour avec une splendide vue.

On rentre à l'hôtel pour se changer et en voulant quitter l'hôtel,  on entend le demi-fou en représentation Quechua qui arponne les touristes de l'étage du dessus avec sa clarinette. On essaie de le fuir en s'échappant discrètement.  Il a eu juste le temps de crier "jovenes", qu'on s'est enfui ni vu,ni connu.

On a soupé au Colibri et le service n'était vraiment pas présent, une première pour nous au Pérou. 
Déjà,  à l'entrée,  on regarde la carte et il y a un type devant qui ressemble à un serveur mais il joue avec son téléphone. 
Il nous voit intéressés mais ne dit absolument rien. On decide d'entrer et je m'oblige à lui demander s'il travaille ici, il me répond oui. Ok, on est bien parti lui et moi.

Anecdocte : J'entends le Camion Poubelle, je vois notre serveur amener et ramener la benne, puis j'entends immédiatement la sonnette qui indique que nos plats sont prêts et il file directement les chercher. Il amène nos assiettes avec ses gros doigts dedans et je lui fais la remarque qu'il a amené les poubelles suivi de nos assiettes sans se laver les mains... le pire, c'est qu'il dit que je me trompe, bien sûr,  j'ai assisté à toute la scène... enfin, on aura goûté de l'Alpaga, une sorte de lama à long poil.

Le soir, en retournant à l'hôtel,  on retombe sur le demi-fou,  il nous avait attendu.  Il nous fait des chants en Quechua et nous fait essayer poncho et chapeau contre une propina bien sûr.  Après 15 minutes,  on lui explique que le lit nous attend car on part à 3h du matin pour le Canyon de colca.

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