mercredi 2 septembre 2015

Sur la route de Trujillo - Quand le désert avance...

Vers 6h, j'ouvre un oeil et je vois que le nord du Pérou semble pauvre et regorge de "Bidonvilles" qui s'exprime par une vrai désolation,  des immondices partout, du désert..

On arrive à Trujilo au QG de la compagnie Loja et non au terminal. 

On se fait sauter dessus par des taximen voulant prendre la course. 

Alain leur dit diplomatiquement "Je viens de me reveiller, laissez-moi le temps d'émerger". Moi, je ne suis pas du matin et ne supporte pas ce genre de comportement,  je m'énerve et et hausse le ton en tapant mon sac par terre. Finalement,  les 2 solutions fonctionnent.

Dans la salle d'attente, une Péruvienne veut nous aider à convertir des dollars en Soles Peruviennes car un taxi nous proposait de nous conduire quelques part pour faire le change et ensuite se rendre à la compagnie de bus pour Trujillo.  

La fille nous dit de nous méfier du gars car il serait louche.  Le routard met en garde contre des taximen qui extorquent des touristes en les menant dans des guet-apens.  Il faut prendre seulement des taxis jaunes officiels.

Alain part donc ave  la fille et un Argentin du bus de nuit.  Moi je garde leurs bagages.  Une demi-heure plus tard, ils reviennent.  Ça a pris du temps pour trouver le change et ils ont dû y retourner car le gars les avait escroqué sur le taux.   Ralala, ça commence bien.

On prend un taxi jaune à 5 Soles et on rejoint la compagnie Ittsa.

Sur place,  on paie nos billets 35 soles pour rejoindre Trujillo en 7h. La journée était déjà perdue, alors, autant continuer a descendre.

Il y a un bancontact, j'essaie d'enlever de l'argent,  pas moyen. Une femme me dit que sur le boulevard en face, dans les bureaux de la compagnie Linea, je pourrai enlever.

J'y vais, j'essaie,  miracle ça fonctionne pour 700 soles, le terminal affiche "Sacar Dinero" mais rien ne sort.  Un employé m'informe que je dois contacter Interbank, mouais facile ... Mon bus est dans 10 minutes,  je prends les renseignements,  et je file rejoindre Alain.

Le bus est ultra confortable.  On a de la place,  il est sur 2 étages, on a un déjeuner et un dîner.  On traverse des centaines de kilomètres de désert en longeant la côte. C'est impressionnant et désertique.

Arrivés à Trujilo,  une Péruvienne vient encore confirmer le danger des taxis en nous rappelant de ne prendre que les officiels.

2 commentaires:

  1. Toujours un plaisir de vous lire les aventuriers!!! Take Care!

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    1. Meci Caro, le premier contact avec le Pérou est vraiment super et enrichissant, pourvu que ça dure ;-)

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