mardi 4 août 2015

P.N. Los Nevados - Trekking 3 jours/2 nuits (J2)

Jour 2
Je me suis réveillé plusieurs fois pendant la nuit avec un mal de tête (altitude???)
On nous lève à 06h00, avec le café au lit, ils sont trop top nos guides. Il a plu toute la nuit et il fait super humide, on imagine l'ascension du mont très splatch splatch. 
On déjeune des céréales avec une sorte de yogourt au fraise dedans,  super léger pour grimper :-) ...
On quitte le refuge avec nos sacs à dos allégés car on y reviendra le soir.  La premiere montée me casse directement, je n'arrive pas à grimper, ma tête me fait horriblement mal  ( vous savez, quand on sent les battements de son coeur dans son crâne...).
Me voyant peiné à monter, le guide Felipe me propose de la pâte de Coca ( une sorte de pate verte/brune au gout de tabac/thé).
Incroyable, je suis reboosté et je grimpe plus facilement sans douleur.
Alain suit bien et me fait remarquer que durant l'année, je ne fais pas de cardio contrairement à  lui qui fait du spinning,  hahaha.
On arrive dans une sorte de "Fagnes", un écosystème fragile et humide, composé de mousse verte très dure sur laquelle on doit marcher car il n'y a pas d'autre chemin possible. D'ailleurs,  on y cassera la croûte.  Il n'y a rien d'autre autour de nous que cet environnement et des montagnes. Un beau moment.
Ensuite, on attaque l'ascension du mont à 4750m. Un vrai chemin de croix pour moi, je peine, je m'arrête,  je souffle, j'avance petit pas à petit pas, je reste derrière,  la coca ne fait plus effet, je désespère à voir la vue que le reste du groupe pourra admirer. Nausées et maux de tête se feront sentir.
Je grimpe donc difficilement avec Léa et Aurélie.  Felipe me motive à avancer.   Je sais que ce n'est pas ma capacité physique mais mon mal de l'altitude et c'est hyper frustrant.  Surtout quand on voit les autres déjà tout au dessus et que je n'en suis qu'à la moitié. 
J'arrive au sommet péniblement et en voyant ce panorama à 360° et avec la difficulté que j'ai eue à surmonter cet effort, j'avoue que j'ai pleuré.  Et bien oui, un vrai coeur d'artichaut ... C'est le relâchement de toute cette pression.
L'agence avait prévu de nous offrir une tablette de chocolat au top pour nous feliciter avec un petit mot dedans, trop mignon...
Malheureusement,  je n'ai pas pu en profiter autant car j'étais l'avant dernier.  Léa,  la pauvre, blessée au genou, n'a pas pu monter plus haut mais elle a été super courageuse d'avoir déjà grimpé le 3/4 de la montagne.
On redescend ensuite pour diner en plein milieu de cet environnement à la mousse dure.   On dine des burritos avec du thé,  what else.
On reprend le chemin du retour, la pluie nous tombe dessus.  Ça complique évidemment tout.  On a froid, on glisse, on tombe, bref, ce n'est vraiment pas une partie de plaisir.  On aura fait 16 km.
Au refuge,  on se débarrasse de tous nos vêtements mouillés.  Mes chaussures ressemblent plus à un aquarium...
On est crevés,  on se tape au lit et nos guides nous appellent pour souper : Riz-viande-salade. On n' a pas très faim, on va au lit explosés à 20h.
Nos guides nous indiquent qu'on se lève à 07h (youhouu) car le retour descend essentiellement.

2 commentaires:

  1. Vive le spinning, hein! Alain, mon sparing partner, tu vas me manquer cette année...
    Oh mon Samou, j'ai eu les larmes aux yeux en lisant ton récit, bravo à toi et bravo à Alain, vous pouvez être fiers!

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    1. Merci my titine pour ton commentaire, ça a vraiment été difficile mais quand tu souffres et que tu arrives à ton objectif, le plaisir est multiplié et les sentiments plus intenses.

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