samedi 13 février 2016

Baracoa, d'un paradis du Routard à la déception

Après  9 heures de bus Viazul, on arrive à Baracoa.  Le Routard vendait la ville comme étant un petit paradis, voir même leur ville préférée de Cuba.  Ce fût de loin notre avis.
Hormis une grande place et des maisons coloniale, il n'y a pas grand chose à  faire et surtout quand on a 3 jours de pluies diluviennes, ça  n'aide pas à aimer la ville.  On devait faire de belles plages mais à cause du mauvais temps, nous avons regardé nos séries (under the dome et devious maids) sur notre terrasse, le tout, agrémenté de rhum gaseosa.
En arrivant, un vélo taxi nous attend avec notre nom et nous conduit à une belle grande casa coloniale orange.
Les références :
''A venir''
Après nous être installés, on part à la découverte de la ville et celle-ci ne nous enchante pas trop.  On suit le Malecon qui n'est pas charmant,  puis on longe la plage polluée de Baracoa avec un stade de baseball installé en bord de mer, dans un état de décrépitude totale.
En revenant, sur le Malecon, on réserve une table au restaurant Marco Polo pour 20h.  En en profite pour prendre l'happy hour avant le soir.
En revenant au centre ville, on revoit Brigitte et Bernard, nos 2 Toulonnais rencontrés plusieurs fois au court de notre périple Cubain.  Ça nous rassure, ils sont aussi désenchanté que nous.
On s'arrange pour prendre un taxi ensemble pour le lendemain.  À 25Cuc les 17km, il n'y a pas de petites économies et puis ça nous fait plaisir de partager leur compagnie.
Le soir, on mange donc au Marco Polo un cocktail de crevettes super gouttu et un poisson au lait de coco (spécialité locale).  C'est succulent et en plus, on a une table au balcon en bord de mer.
La nuit, il se met à  pleuvoir énormément et le réveil va être décevant, il fait moche, nuageux et tout est humide. 
On va donc à notre rendez-vous avec nos 2 Français et on abandonne vite l'idée d'aller à la plage.  On partage un café et on fait plus ample connaissance.  C'est une belle rencontre, ils sont retraités et ont bien raison d'en profiter en voyageant 2 mois sur l'île.
La journée, et les jours qui suivront se ressembleront. Ils n'y aura pas de plage et on regardera nos series sur le balcon, en attendant que les jours passent.  Si on veut être positifs, on voit ça comme une occasion de se reposer.
Le soir, on va boire un dernier verre avec Brigitte et Bernard, ils ont décidé de quitter la ville au plus vite pour les plages de Guardalavaca.  Si l'on pouvait, on en ferait de même mais notre billet de bus Viazul n'est modifiable que si on laisse tomber 25% du prix et la bonne femme (qui était antipathique, comme beaucoup d'employés dans cette compagnie) nous assure que tout est full.
On cherchera aussi pendant 3 jours, le fameux Sony de Marie  (rencontrée en Colombie), souhaitant récupérer une clé usb avec des vidéos de Salsa.  Alors, tout le monde le connait mais avec la pluie, on ne le voit pas beaucoup  dans les parages.  Ce n'est que le dernier jour qu'une connaissance l'appelle et pas de chance, ça serait sa cousine de Guantanamo qui l'aurait en sa possession. On aura vraiment essayé :-(.
Le dernier jour, on prend enfin notre dernier bus Viazul à 08h pour la Havane, arrivée prévue à 5h du matin le jour suivant.  Le voyage est pénible car les chauffeurs s'arrêtent souvent pour faire leurs courses et pour ramasser des locaux en chemin.  Alors que soit disant, on ne peut pas mélanger les 2 types de voyageurs dans ce pays car chacun à  sa compagnie (ça fait un peu ségrégation et c'est le seul pays où l'on  est séparé des locaux).
Dans le bus, il y a deux allemands alcooliques qui nous font rire, ils boivent durant tout le voyage du rhum dans leur coca et des bières.
On arrive à 5h du matin à La Havane et on prend le deuxième  bus 27 (car la serveuse nous a induit en erreur) pour la casa de Mirtha, et oui, on y sera retourné.  Elle nous accueille et on file vite au lit jusque 11h pour récupèrer.
Après son déjeuner, on file errer dans la capitale, on l'aime beaucoup.  On arpente les rues et on achète les derniers souvenirs (cigares, magnets, drapeau,...)
Le soir, on mangera notre paella dans notre petit resto, mais elle nous goûtera moins que les 2 premières fois.  Le serveur se trompe de 8Cuc dans l'addition et de mauvaise foie, il nous parle qu'il y a 3 types de mojitos et qu'on a eu les grands à 4,5Cuc.  Hors, les 2 premières fois, on a eu le même mojito à 3Cuc.  Bref, il rectifie, bien essayé...
On ira boire un dernier verre à notre QG, le café de Paris, puis retour à la casa pour 3h de nuit.  Le taxi vient nous prendre à 3h pour 25cuc, l'avion pour le Costa est à 5h30 et c'est difficile de se lever si tôt.
Bonne nouvelle, la fameuse taxe de Cuba est inclue dans le billet, on change vite nos Cuc en dollar car il est impossible de les changer en dehors de Cuba.

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